samedi 4 juillet 2020

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Cet été nous a permis de nous retrouver  lors des stages organisés

par Respiration Non-Faire à Seix et par l'école de la Respiration à

Coulonges. Ces réunions de groupes, de familles, d'individus

habituellement éloignés géographiquement est sans conteste un moment

fort de l'évolution de chacun dans son approche de la pratique.

La saison terminé chacun retrouve sa demeure et renoue avec ses

usages un peu changés cependant.

Ces moments de pratique en nombre (inhabituel) sont autant

d'occasions de stimuler l'engagement, de trouver de nouveaux panneaux

indicateurs sur le chemin.


Nous nous employons comme d'autres à organiser d'autres stages hors

saison (c'est le cas de la Gendronnière depuis 2013) pour favoriser ces

échanges vivants que le numérique, tout puissant soit-il, échoue à 

restituer.

"Si le rôle du professeur était limité à transmettre des messages impersonnels et standardisés, il lui serait inutile de se déplacer pour venir au dojo. Il en serait de même pour les élèves. Un équipements audio-visuel ferait bien l'affaire.
Son vrai rôle devrait être justement d'influencer les élèves par sa présence et sa personnalité afin de toucher leur inconscient. Il leur apprend, en même temps qu'il apprend d'eux. Il voit en ces derniers le reflet de ce qu'il est lui-même.
L'enseignement n'est pas unilatéral. Il est en fait réciproque." Itsuo Tsuda

La Gendronnière qui nous échappait ce


printemps nous a accueilli l'automne dernier.








Avec l'expérience nous nous apercevons que nos pratiques présentent surtout un intérêt si elles irriguent le vie quotidienne de chacun.

Que la respiration(le "Ki"si on veut) soit présente dans nos séances c'est bien sûr important. On ne peut se contenter d’exécuter des formes d'une façon plus ou moins mécanique ou imaginaire ou sous l'auto-contrôle d'un modèle à copier.
"Je ne m'intéresse pas au prêt à porter." disait Noguchi.

Le plus important c'est que cette "respiration" déborde du cadre de la pratique dans la vie ordinaire comme porteuse de nos actes et de nos humeurs, libérés de la charge des préoccupations entropiques que la "modernité" nous suggère.